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La loi n° 2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020 est venue apporter des modifications et précisions quant aux régimes des arrêts de travail dits « COVID 19 ».

Selon l’article 20 de la loi, sont concernés :

le salarié, personne vulnérable présentant un risque de développer une forme grave d'infection au virus SARS-CoV-2, selon des critères définis par voie réglementaire ;
le salarié partageant le même domicile qu'une personne vulnérable,
le salarié, parent d'un enfant de moins de seize ans ou d'une personne en situation de handicap faisant l'objet d'une mesure d'isolement, d'éviction ou de maintien à domicile.

La loi prévoit désormais que ces salariés seront « en position d’activité partielle » et percevront une indemnité d’activité partielle, laquelle n'est pas cumulable avec l'indemnité journalière habituelle, et ce même si l’entreprise qui les emploie n’y a pas recours pour le reste du personnel.

Ces dispositions s'appliquent à compter du 1er mai 2020, quelle que soit la date du début de l'arrêt de travail et jusqu’au 31 décembre 2020 pour les personnes vulnérables ou partageant le domicile du personne vulnérable et pour toute la durée de la mesure d'isolement, d'éviction ou de maintien à domicile de l'enfant pour les parents.

Quelles déclarations pour l’employeur ?

Pour les salariés en arrêts de travail pour garde d’enfant, l’employeur procède à la déclaration d’activité partielle avec date d’effet au 1er mai.
Pour les salariés vulnérables :
Ceux ayant obtenu un arrêt de travail via le site declare.ameli.fr sont toujours en arrêt au 30 avril et recevront automatiquement de l’Assurance Maladie un certificat à remettre à leur employeur.
Ceux placés en arrêt de travail par un médecin doivent solliciter un médecin afin qu’un certificat d’isolement leur soit établi. Ils devront remettre ce certificat à leur employeur afin que celui-ci puisse les placer en activité partielle.
Les salariés cohabitant avec une personne vulnérable doivent se voir délivrer, au-delà du 30 avril, un certificat d’isolement par leur médecin traitant ou un médecin de ville. Ils devront remettre ce certificat à leur employeur afin que celui-ci puisse les placer en activité partielle.

Selon le site « ameli.fr », le basculement en activité partielle ne concerne pas les travailleurs indépendants, les non-salariés agricoles, les artistes auteurs, les stagiaires de la formation professionnelle et les dirigeants de société relevant du régime général. Pour ces derniers, « les modalités des arrêts dérogatoires restent inchangées à compter du 1er mai. Il leur est toutefois demandé de réitérer leur demande d’arrêt de travail au 1er mai, l’ensemble des arrêts dérogatoires en cours étant interrompus au 30 avril. ».

Des récentes ordonnances (ordonnance 2020-306, modifiée par l'ordonnance 2020-427) sont venues modifier et proroger de manière substantielle les délais en toute matière pendant toute la durée de l'état d'urgence sanitaire.

Les ordonnances prévoient notamment la prorogation des délais impartis par la loi ou le règlement, le gel des astreintes, clauses pénales, clauses résolutoires et clauses de déchéance ainsi que la prolongation des délais de résiliation et de dénonciation des contrats.

Toutefois, les délais contractuels restent pour la majorité inchangés....prudence donc !

Trois décrets modifiant le Code de l’organisation judiciaire, pris en application des articles 95 et 103 de loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation et de réforme pour la justice, ont été publiés au Journal officiel du 1er septembre 2019.

Le premier décret, n° 2019-912 du 30 août 2019, traite de la fusion des tribunaux de grande instance (TGI) et des tribunaux d’instance au sein du tribunal judiciaire, de la création des chambres de proximité et du juge des contentieux de la protection, de l’extension des compétences du service d’accueil unique du justiciable (SAUJ), de la spécialisation des tribunaux judiciaires, et de la fusion des greffes des tribunaux judiciaires et des conseils de prud’hommes.

Le deuxième décret, n° 2019-913 du 30 août 2019, tire les conséquences de la création du tribunal judiciaire et du juge des contentieux de la protection. Il modifie en outre les dispositions en vigueur relatives à l’institution, la compétence, l’organisation et le fonctionnement des juridictions définies par référence au TGI, au tribunal d’instance ou au juge d’instance. 

Le dernier décret, n° 2019-914 du 30 août 2019, détermine les compétences matérielles et territoriales des chambres de proximité des tribunaux judiciaires. Il modifie en outre les dispositions en vigueur relatives à l’institution, la compétence, l’organisation et le fonctionnement des juridictions définies par référence au TGI, au tribunal d’instance ou au juge d’instance.

À ces trois décrets, s’ajoute un arrêté du 30 août 2019 tirant les conséquences de l’article 95 de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022. Il modifie en outre dans le Code de l’organisation judiciaire la liste des maisons de justice et du droit, les tableaux des conseils de prud’hommes et maisons de justice et du droit dans lesquels est implanté un SAUJ, et la liste des bureaux fonciers.

Ces nouvelles mesures entreront en vigueur le 1er janvier 2020.

Notre Cabinet sera votre allié pour la mise en oeuvre de cette nouvelle organisation judiciaire.

 

La crise sanitaire actuelle oblige les entreprises à s’adapter et à faire face à des contraintes juridiques, matérielles et économiques sans précédent.
Au regard du contexte épidémique, le Parlement a voté le 23 mars 2020 la loi d'urgence pour faire face à l'épidémie de COVID-19.
Une série d’ordonnances ont suivi l’adoption de cette loi.
Elles ont modifié de manière substantielle le droit du travail afin de faire face en urgence à cette crise.
Des mesures économiques ont également été adoptées afin d’accompagner les entreprises dans cette période difficile.
Soucieuse de vous accompagner le plus efficacement possible, l'équipe du Cabinet EVODROIT met à votre disposition diverses fiches destinées à vous éclairer face à la situation de la crise sanitaire COVID-19 :

favicon FICHE COVID-19 AG ET ARRÊTÉ DES COMPTES.pdf

favicon FICHE COVID-19 ASSOUPLISSEMENT TEMPORAIRE DÉCLARATION TVA.pdf

favicon FICHE COVID-19 REPORT DÉCLARATION DE RÉSULTAT 2019.pdf

favicon FICHE COVID-19 ACTIVITE PARTIELLE.pdf

favicon FICHE COVID-19 CP TPS TRAVAIL REPOS.pdf

favicon FICHE COVID-19 ELECTION PRO DES TPE ET CPH.pdf

favicon FICHE COVID-19 FORMATION PROFESSIONNELLE.pdf

favicon FICHE COVID-19 MESURES DE SOUTIEN AUX ENTREPRISES.pdf

favicon FICHE COVID-19 MESURES FISCALES - URSSAF.pdf

favicon FICHE COVID-19 REMUNERATION.pdf

favicon FICHE COVID-19 REPRESENTATION DU PERSONNEL.pdf

favicon FICHE COVID-19 SANTE AU TRAVAIL.pdf

favicon FICHE COVID-19 SANTE AU TRAVAIL 2.pdf

Le règlement européen 2016/679 du 27 avril 2016 (« RGPD »), entré en vigueur le 25 mai 2018, a conforté les dispositions issues de la loi du 06 janvier 1978 applicables jusqu’à lors.

Conformément aux dispositions en vigueur, les personnes physiques dont les données sont traitées disposent d’un droit d’accès aux données les concernant, de rectification, d’interrogation, de limitation, de portabilité, d’effacement et d’opposition. Elles disposent au surplus du droit d’introduire une réclamation auprès de la Cnil.
Par ailleurs, le règlement européen impose désormais à tout responsable de traitement de mettre « en œuvre des mesures techniques et organisationnelles appropriées pour s’assurer et être en mesure de démontrer que le traitement est effectué conformément au présent règlement ».

En effet, les déclarations préalables auprès de la CNIL qui étaient auparavant imposées ont laissé place à de nouvelles obligations « dites de responsabilisation ».
Soucieux de garantir le respect de la vie privée et conscient de l’importance d’assurer la protection des données personnelles, le Cabinet EVODROIT veille à un strict respect de la règlementation en vigueur pour le traitement des données collectées.

Pour toutes demandes d’information concernant la politique de protection des données à caractère personnel mise en œuvre par le Cabinet, vous pouvez vous adresser à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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